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BANGKOK
5 juillet 2006

. . . . . . . Très grosse journée au Nord

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Très grosse journée au Nord d’Angkor et du Cambodge dans les montagnes.

Nous sommes partis tôt et après seulement quelques kilomètres de route avons suivi une piste de terre rouge qui monte à travers la montagne recouverte par la jungle.

Le paysage est idyllique, la vie semble douce comme dans le film Blissfully yours mais en même temps je superposais dans mon esprit la terreur et les exactions qu’avait engloutie cette jungle verte et rouille à l’époque des Khmers rouge.

D’ailleurs on conseille de ne pas s’éloigner de la piste à cause des bombes anti-personnelles.

Nous n’avons rencontré presque aucune voiture car il y en a très peu. Je n’imaginais pas le Cambodge aussi rustique. Nous avons traversé pendant plusieurs heures aujourd’hui des villages constituées de maisons toutes très proches dans leur construction, des paillotes sur pilotis, d’une quinzaine de mètres carrés 2 mètres au dessus des rizières. Elles deviennent en bois et s’agrandissent pour les plus nantis.

On voit des buffles qui dorment dans les rizières et leurs propriétaires dans des hamacs. Seuls les enfants sont un peu plus agités et jouent dans l’eau.

Nous avons fait une visite au Grand Bouddha couché tout en haut de la montagne de Phnom Kuleng. Au pied du rocher des vendeurs ambulants proposent pour des rites magiques différents produits :  amulettes, gris-gris, racines, têtes de chèvres, griffes de tigres etc.

Nous avons déjeuné au pied d’une cascade.

Excepté une jeep de l’Onu, nous étions les seuls occidentaux.

Tous les cambodgiens avec qui nous parlons sont agréables et très chaleureux comparativement à la gentillesse réservée des thaïs.

Nous avons roulé à nouveau longtemps pour redescendre sur Kum Melea.

Au milieu des champs avec les vaches qui broutent, des rizières et de la jungle, un temple majestueux qui s’est complètement écroulé sur lui-même.

Ce qui rappelle la majesté de l’édifice ce sont les portiques de plusieurs mètres, les bibliothèques et certaines galeries qui tiennent encore debout et la taille du périmètre…

Au centre la tour de 25 mètre s’est écroulée sur elle-même, c’est devenu une montagne de blocs énormes, avec des têtes sculptées de Vishnou qui émergent de ce chaos de pierre.

Les racines attrapent le monument comme une pince à sucre dans un sucrier, elles font basculer les murs mais en même temps les retiennent de la chute.

La traversée de ce chaos est dangereuse car il faut sauter d’un bloc moussu à un autre, descendre d’un portique en tenant une liane etc. nous étions heureusement guidés par un jeune paysan du village qui nous rattrapait adroitement.

Curieux d’ailleurs ce village de maisons en pailles qui vit à l’ombre de ce gigantesque temple écroulé sur ses trésors.

Cela a dû nourrir de nombreuses histoires dans l’imaginaire et dans la vie réelle.

Enfant ce doit être incroyable de courir dans ce gros vaisseau, on doit avoir l’impression de plonger dans Le ventre de la terre de Jules Verne, avec des dieux qui sourient encore renversés dans l’herbe des grappes de singes en bas relief la tête en bas et des galeries sombres qui ouvrent sur des bassins éventrés.

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